L’intelligence artificielle (IA) continue de progresser à un rythme effréné et pourrait bientôt concurrencer – voire dépasser – l’intelligence humaine dans de nombreux domaines. Alors que de plus en plus de pays se lancent dans la course à l’IA, l’Assemblée générale des Nations unies vient d’adopter une première résolution mondiale sur l’éthique de l’IA.
Cette résolution souligne la nécessité de garantir que le développement de l’IA respecte les droits de l’homme et les valeurs humaines fondamentales. Elle appelle les États membres à élaborer des politiques nationales sur l’IA centrées sur l’être humain et à partager leurs meilleures pratiques. La résolution reconnaît que l’IA peut être une force du bien qui améliore la vie des gens, mais elle met aussi en garde contre les risques potentiels, comme les biais et les erreurs dans les systèmes d’IA, la manipulation et la désinformation.
Les experts en IA applaudissent cette première étape vers une réglementation mondiale de l’IA. Mais certains estiment que la résolution reste trop vague et qu’elle aurait dû aller plus loin en proposant des principes contraignants. D’autres font valoir qu’il est trop tôt pour élaborer des règles strictes et qu’il faut d’abord mieux comprendre les promesses et les périls de l’IA. Quoi qu’il en soit, cette résolution marque le début d’un débat crucial sur la façon de guider le développement de l’IA pour qu’elle profite à l’humanité.
L’IA peut transformer notre monde d’une manière qui renforce notre humanité. Mais pour y parvenir, nous devons veiller à ce que son développement soit ancré dans les valeurs humaines fondamentales de dignité, de droits et de justice pour tous. Cette première résolution de l’ONU sur l’éthique de l’IA est un pas dans la bonne direction. Continuons sur cette lancée pour façonner un avenir où la technologie est au service de l’humanité.